Qu’est-ce qu’un biais de négativité ?
Il s’agit d’un principe qui fait que des personnes sont plus impactées par les évènements négatifs et les mauvaises nouvelles, que par les évènements positifs et les bonnes nouvelles.
Pour cause : ces personnes sont davantage tournées vers les informations négatives que vers les positives et ainsi, elles exploitent surtout les données négatives au détriment des positives. De ce fait, elles peuvent voir la vie en noir.
Il existe donc chez elles une tendance à régulièrement oublier les éléments positifs au profit des éléments négatifs, quel que soit l’évènement ou le moment de vie concerné.
Quelle est l’origine du biais de négativité ?
Ce trait trouve sa source il y a bien longtemps, quand les hommes devaient tenir compte de tous les facteurs négatifs, les dangers et les situations problématiques afin de rester en vie.
C’est un comportement totalement naturel mais inconscient qui émane de notre cerveau primitif.
C’était comme un système d’alarme interne à une époque où les hommes devaient acquérir la capacité de s’adapter face au danger. C’est un héritage bien pesant de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs.
Ainsi, tendre vers des pensées positives demande un effort pour beaucoup de gens. C’est une vraie gymnastique du cerveau parce que, de base, celui-ci est programmé pour « survivre » dans des lieux ou situations qu’il pense hostiles et redoutables
Comment aller vers plus de positivité ?
Afin d’inverser la tendance, il est important de prendre conscience que ce biais de négativité existe. Et il est capital d’identifier aussi toutes les petites choses constructives que l’on vit au quotidien, pour apporter plus de positivité dans notre vie chaque jour.
Nous pouvons également décider de moins écouter les informations qui parfois peuvent se révéler très anxiogènes.
Pratiquer la méditation est une manière d’augmenter la gratitude envers soi et envers les autres.
L’hypnose est une option de choix pour apprendre le lâcher prise et/ou (ré)apprendre à voir le positif dans notre vie.
Pour nous aider, nous pouvons, par exemple, noter chaque soir dans un carnet ou un journal des « bonnes nouvelles », mais aussi les choses positives, agréables, que nous avons vécues, observées ou expérimentées dans la journée. Cela permet d’entraîner notre cerveau à les capter de plus en plus facilement.
Mettre en place ce rituel chaque soir, avant d’aller se coucher, permet de se centrer sur des pensées positives et peut permettre un meilleur endormissement et un meilleur sommeil.
Pour entraîner notre cerveau, il est nécessaire qu’il se focalise sur ce qui nous est agréable, confortable, ce qui nous procure de la joie, du plaisir et nous guide vers les « petits bonheurs » de la vie de tous les jours. Cela doit devenir un exercice quotidien. Cette démarche s’accomplit et se savoure en conscience.
Il existe encore bien d’autres conseils, stratégies et exercices à adopter pour contrer ce biais de négativité.
Les résultats d’un entraînement à la pensée positive
Nous pouvons constater rapidement de nouvelles sensations qui nous encouragent à continuer à nous focaliser sur le positif de chaque situation.
Cela va demander plus ou moins d’efforts au départ, selon les personnes, mais avec la pratique régulière, l’exercice devient progressivement plus facile. Il est important de prendre notre temps, d’aller à notre rythme et de persévérer.
En nous détachant de nos mauvaises habitudes liées au biais de négativité, nous attirons notre attention sur nos forces, nos succès et nos ressources. Ainsi, nous exerçons notre pensée positive, nous reprenons confiance et, plein d’une énergie nouvelle, nous pouvons en quelques sortes commencer une nouvelle vie.
Véronique Valy – Escale Hypnose
Belle idée d’écrire dans un carnet ce qui a été positif dans la journée il faut toujours rester positif car c’est ce qui nous donne envie d’avancer chaque jour